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[AW] Another webzine, un nouvel horizon musical!

8 mai 2011

Between the Buried and Me - The Parallax hypersleep dialogues

Artiste : Between the Buried and MeBetween_The_Buried_And_Me_The_Parallax_Hypersleep_Dialogues_EP_300x300
Album : The Parallax hypersleep dialogues
Genre : Metalcore/Experimental
Année : 2011
Note : 8/10


La discographie atypique de Between the Buried and Me est exemplaire. Chaque pièce, chaque album a permis de construire une entité complexe et intéressante fondée, essentiellement sur le metal contemporain.
Peu de groupes peuvent se tarer aujourd'hui, d'avoir apporté une vision aussi fraiche du style. Between the Buried and Me a su initier une approche alternative du style metalcore, tout comme August Burns Red ou Protest the Hero l'ont fait à leurs manières. S'éloignant ainsi des clichés et de la réédite.
Ils reviennent en 2011 avec un nouvel Ep, intitulé The Parallax hypersleep dialogues. Uniquement composé de trois titres, cet Ep nous fera vibré sur plus de trente minutes (oui les compo' pètent toujours le compteur).
La composition de BTBAM est toujours aussi complexe, c'est pourquoi, on ne pourra conseiller d'écouter tel ou tel morceau. Les titres sont variés en leur ensemble. BTBAM n'hésite à mélanger dans sa marmite tout ce qui leurs passent entre les mains ou les oreilles. Si bien qu'ils passent en revue le rock, la musique tzigane, le metal, le death, le classique, chant clair, etc... Surprenant de qualité, le groupe arrive toujours à épater, sans jamais ennuyer ces auditeurs.
Between the Buried and Me est l'un des groupes les prometteurs de la scène internationale dans le milieu du metalcore, en interprétant de véritables pamphlets musicaux. Cet Ep confirme et montre à quel point, le groupe tient à son intégrité et à son image aussi complexe qu'addictive.

Titres à écouter : la totalité des titres

Lien : www.myspace.com/betweentheburiedandme
Si vous aimez, vous aimerez surement : August Burns Red, Protest the Hero, Mr Bungle, The Dillinger Escape Plan, The Devin Townsend Project

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26 avril 2011

Metronomy - The english riviera

Artiste : MetronomyMETRONOMY_THE_ENGLISH_RIVIERA_COVER_120mmSquare_300x300
Album : The english riviera
Genre : Electro/Pop/Indie
Année : 2011
Note : 5/10


La hypitude de Night out avait propulsé Metronomy dans les hauts plateaux de l'electro-pop anglaise en 2008. Cette même hype qui permit aux anglais de sortir leur dernier album, The english riviera.
Un album moins dansant (dérangé?) que Night out ou Pipe paine (Pay the £5000 you Owe) préférant garder un côté plus minimaliste dans ces compositions. On notera notamment que le line up qui fut sectionner de leur bassiste originel Gabriel Stebbing, fait aujourd'hui peau neuve en intégrant à la batterie Anna Prior et un nouveau bassiste en la personne de Gbenga Adelekan. Joseph Mount et Oscar Cash tout deux âme du groupe, sont toujours de la partie.
Décevant au premier abord, ce nouvel album sera plus éthéré et pop que les deux précédents. Difficile à admettre qu'un tel cap puisse être pris et sans être langue de pute, on ne peut que féliciter The english riviera d'avoir dans ces rangs de bien belles perles comme le délicieusement pop Everything goes my way chanté par l'enivrante Roxanne Clifford des Veronica Falls, le tubesque The look, le rythmée et dansant The bay ou le très rétro Corinne. Des claques comme on les aiment qui nous feraient presque oublier que derrière la vitrine, se cache une foultitude de débris.
De l'electro-pantoufle pour bobos et autres putes à franches, qui nous fait penser aux dernières productions de Air mais en plus mou (si, si c'est possible). Le titre Trouble en est l'exemple type avec sa basse mise en avant et cette voix susurré à l'oreille de l'auditeur, tout comme le merdique premier single She wants (WTF??). Pour ainsi dire, c'est souvent un problème récurant chez un jeune groupe qui a tapé trop fort dès ses débuts, il prend peur et réduit la dose de bonheur ou de folie. C'est un pêle-mêle de titres electro sans cœur avec parfois de belles mélodies mais qui ne font pas de belles chansons.
The english riviera se résume principalement à quelques bons titres, le reste est superflu, servant simplement à combler le vide. Attaquer le terrain des 70's étaient ambitieux malheureusement, ils en ont oubliés les ingrédients qui ont fait leur succès par le passé. Une écoute approfondie du California de Mr Bungle aurait pu leur mettre la puce à l'oreille et par la même occasion leur montrer que la folie ne se refrénait pas à cette époque. Marrant d'avoir autant le cul entre deux chaises...

Titres à écouter : Corinne, Everything goes my way, The look, The bay, Some Written

Lien : http://www.myspace.com/metronomy
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Animal Collective, Neon Indian, Klaxons, Foals, Mr Bungle, Gorillaz, MGMT

25 avril 2011

Protest the Hero - Scurrilous

Artiste : Protest the Heroscurrilous_digipack_CD_z
Album : Scurrilous
Genre : Metalcore/Trash/Progressive
Année : 2011
Note : 5,5/10


Avec Fortress, Protest the Hero a changé l'image qu'on accorderait facilement à leur nom. Cibler au début comme étant un énième groupe de metalcore flirtant avec l'emocore, la presse n'aurait pas hésité à casser leur progression et à les classifier simplement dans ce registre. Seulement voilà, les noms sont parfois trompeurs. Ainsi, Fortress les avait propulsés en haut du pot pourri qu'est devenu le metalcore d'aujourd'hui.
2011 signe ainsi le grand retour des délirants Protest the Hero avec leur nouveau protégé Scurrilous. Attendu au tournant par de nombreux fans, on se demande après l'avoir écouter, si ce nouvel album est bien le digne successeur de Fortress.
Pas de doute là dessus, Protest the Hero reste du Protest the Hero. Cependant, ce Scurrilous nous parait plus light et moins délirant que les deux précédentes productions.
On regrette principalement, qu'ils aient laissé au placard les screams de gros vilains ou les gangs vocaux qui avaient fait les beaux jours de Fortress. En effet, Rody Walker actuel chanteur du groupe, se rapproche plus d'un Freddy Mercury discount que d'un Mike Patton.
Pareilles pour les compositions instrumentales qui sont plus proche du trash ou du hard rock, que des soubresauts hardcore qu'on avait pu entendre par le passé. Leurs nombreux breaks permettaient d'aérer leurs compositions, parfois un poil trop rapide pour être apprécier dès les premières écoutes. Sur la plupart des morceaux de Scurrilous, on se sent complètement assommer par le rouleau compresseur musical.
Ce nouveau disque est un condensé entre Kezia et Fortress. En effet, ils poursuivent le parcours musical entamé avec Kezia sans empiéter sur les plates-bandes du furieux Fortress. Protest the Hero a toujours sa recette magique qui mélange des titres complètement délurés, tout en restant catchy. Le très bon Hair-trigger en est la preuve. D'ailleurs, leur amie Kelly Jadea est revenue pousser la chansonnette sur la fin du morceau comme elle l'avait fait cinq ans plus tôt sur Kezia. N'oubliant pas ces origines, Protest the Hero démontre son talent sur le furieux Tapestry ou le dantesque Termites. Vocalement ça fait penser à notre cher Mike Patton (Faith No More) qui est le maitre en la matière. Des efforts en vain, pour sauver le reste disque.
En dehors de cela, vous l'aurez compris, Scurrilous n'est pas un très bon album. Trop complexe et trop technique à la fois, ce nouveau disque perd de ces capacités au fil des écoutes. L'ensemble est nettement au dessus de la moyenne de ce que l'on peut entendre aujourd'hui dans le monde du metalcore, cependant la sauce ne prend pas cette fois-ci et j'en suis le premier déçu.


Titres à écouter : Hair-trigger, Tapestry, Termites, Dunsel

Lien : http://www.myspace.com/protestthehero
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : August Burns Red, Between the Buried and Me, Avenged Sevenfold, The Dillinger Escape Plan, Mr Bungle

 

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24 avril 2011

Foo Fighters - Wasting light

Artiste : Foo Fightersfoo_fighters_wasting_light_cover
Album : Wasting light
Genre : Rock Pop Grunge
Année : 2011
Note : 7,5/10


Il est toujours drôle de constater qu'à chaque nouvel sortie des Foo Fighters, cela provoque son petit effet "Grohhhhhhhhl". Ce petit effet qu'on aime toujours autant alors qu'on sait pertinemment, que depuis One by one, aucun album ne tiendra sur une seule écoute. Même si Echoes, Silence, Patience & Grace avait redonné du ton à leur discographie après le très mitigé double album In your honor. A ce jour, Wasting Light a de sérieuses prétentions pour devenir leur meilleur album.
D'ailleurs ce nouveau disque tire son avantage de part sa diversité de compositions. On retrouve les mêmes schémas qui ont contribué à leur succès depuis le premier album en 95'. En effet, il y a les tubes rock (Bridge burning, Rope, White limo), les déclarations d'amours (Dear rosemary, Arlandria), des titres mélo-dramatiques faussement heavy (These days, Back & Forth, Walk) et des morceaux qui te rappellent qu'ils peuvent encore te trouer le cul par leur talent (Miss the Misery, I should have known). Mais aussi des influences nouvelles dues aux dernières collaborations de Monsieur Grohl. Le début de Arlandria n'est pas étranger à la patte de Them Crooked Vultures, White Limo réveille le rock n' roll et le punk des copains de Motorhead (d'ailleurs, Lemmy est présent dans le clip) ou reveille les vieux démons sur I should have known en faisant appel à Krist Novoselic (ex-Nirvana). Le père Grohl peaufine ainsi, ces singles à la perfection sans oublier de faire le con avec ces acolytes.
Indéniablement, on constatera que certains titres n'ont pas évolué aussi d'un iota. Cela se résume souvent par des couplets pop et un refrain de bœuf, quitte à ce que ça n'aille pas ensemble. Il y a toujours ces quatres, cinqs titres très mou comme sur These days, le bovin Walk (Les sardines de Patrick Sebastien ne sont finalement pas si loin) ou le chiant Back & Forth. Aussi, on se demande encore pourquoi Dave repète ces refrains dix à quinze fois. Simple moyen mnémotechnique ou histoire de faire chier le monde?
En dehors de cela, Wasting light est un bon album avec son lot de titres accrocheurs, catchy et efficaces. Foo Fighters signe un nouveau départ en grandes pompes. Par contre la pochette, elle craint mais ça, hein, c'est une autre histoire...

Titres à écouter : Bridge burning, Rope, Miss the Misery, I should have known

Lien : http://www.myspace.com/foofighters
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Motorhead, Them Crooked Vultures, Queens of the Stone Age, Nirvana, Led Zeppelin, Biffy Clyro

 

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22 avril 2011

Kid North - Eponyme

Artiste : Kid Northcover
Album : Ep
Genre : Indie Electro
Année : 2011
Note : 7,5/10


Enième groupe des mecs de Brighton, RQTN ou Radius System, Kid North tape lui dans le registre de l'indie electro. Prêt à se faire connaitre du plus grand nombre, Kid North n'a pas hésiter à mettre en libre téléchargement son premier Ep.
Ce premier Ep nous réserve une pop rafraichissante qui se marie parfaitement bien à l'electro tubesque de ces dernières années. Pour le chant, c'est Mathieu de RQTN qui se chargera d'émoustiller nos oreilles avec sa voix juvénile.  A l'initiative du projet, il a décidé ici, de laisser de côté son electro minimaliste pour quelques choses de plus dansant et plus pop à la fois. On retrouve aussi l'homme aux milles projets qu'est Greg (Radius System, Brighton, Time to Burn), qui est cette fois derrière les futs. Mais aussi Jeremy (Jean Jean) à la guitare et Axel (Radius System) à la basse.
L'esprit dansant de Kid North nous fait penser à Foals, Phoenix ou Metronomy. L'Ep alterne les passages indie punk séduisants (Hide and Seek) à la pop mélancolique (Relief 101) tout en gardant cette electro geek que seul les gens ayant pratiquer des longues nuits vidéo-ludiques sur des vieilles consoles peuvent comprendre (Battle scars). Seul Oxford Bridges parait fade face aux trois autres titres.
En attendant le premier Lp, Kid North nous offre une démo fluide qu'on ne se lasse pas d'écouter.

Titres à écouter : Hide and Seek, Battle scars

Lien : http://www.kidnorth.net/
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Phoenix, Foals, Metronomy, RQTN, Radius System, Klaxons

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18 avril 2011

Ill Bill & Vinnie Paz - Heavy metal kings

Artiste : Ill Bill & Vinnie Paz178676heavymetalkings
Album : Heavy metal kings
Genre : Hip Hop
Année : 2011
Note : 8/10 *Collector*


Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Heavy metal kings n'est pas un album de métal. Encore moins un crossover entre hip hop et musique abrasive. Ici, Ill Bill & Vinnie Paz  reviennent sur ce qu'ils avaient commencés chez Jedi Mind Tricks en 2006 et appliquent cette métaphore au travers d'une pochette cradingue et d'un egotrip référent au style métal. Une telle collaboration se devait d'être monstrueuse. Étant tous deux fans de métal, ce nom d'album correspond parfaitement à leurs flows agressifs. L'un comme l'autre, sont connus pour attaquer chaque beat de punch-lines virulents et rythmés. Ce disque synthétise très bien ce qu'ils savent faire dans leurs groupes respectifs (La Coka Nostra pour Ill Bill et Jedi Mind Tricks pour Vinnie Paz).
L'album s'ouvre sur le très bon Keeper of the seven keys, à gros coup de scratchs et de beats "heavy", Ill Bill & Vinnie Paz annoncent la couleur rouge sang qui émanent du groupe. Impaled Nazarene nous trainera dans des sonorités mafioso-orientales (A l'image de Vin qui est un américain d'origine italienne convertit à l'Islam). Children of god serait parfait en single avec son refrain à la gratte électrique digne des meilleurs compos de Cypress Hill. Et pourtant c'est l'hypnotique et le déroutant, Blood meridian qui se chargera d'être le premier single de Heavy metal kings. De King Diamond à Splatterfest, Ill Bill & Vinnie Paz vont nous pondre des compositions assassines. Armer pour tout péter, on retiendra surtout le très bon The vice of killing, le jumpant The crown is mine ou Metal in your mouth. La dernière piste, The Final call termine l'album brillamment sur une instru typé latino.
Rien à dire, les deux maitres du genre imposent leur style sur les seize titres qui composent Heavy metal kings. En attendant le clash en mai pour la seule date française (la Bellevilloise à Paris) en mai, les deux gangsta rappeurs vont faire parler d'eux.

Titres à écouter : Keeper of the seven keys, The vice of killing, The Final call et Children of god

Lien : http://www.myspace.com/pazdevil
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Cypress Hill, La Coka Nostra, Jedi Mind Tricks, Necro, Clipse

 

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6 avril 2011

The Black Keys - L'Olympia 22/03/11

Artiste : The Black Keys
Genre : Rock/Blues
Date/Lieu : Le 22 mars 2011 à l'Olympia, Paris


Voir The Black Keys, c'était surtout pour savoir si la légende était vrai. Les deux blancs les plus black de la scène blues américaine, nous ont gratifiés l'année dernière d'un très bon album, mélangeant habillement rock au blues. Ce qui leurs valuent une reconnaissance internationale par le public comme par la presse.
Ayant louper la première date en octobre dernier et sachant que le groupe avait annuler la quasi-totalité de sa tournée européenne, j'essayais de cacher tant bien que mal mon excitation et mon attente, une semaine avant la représentation. C'était comme éviter de penser à Noël alors que c'était dans une semaine.
Ainsi, le jour J,  je me retrouvais donc dans la même configuration que le jour des cadeaux (euh jour saint, pardon!), bourré d'envie et d'impatience.
Une fois n'est pas coutume, j'avais décidé sur le moment, de ne pas assister à la première partie. On parlera soit de non-professionnalisme, soit d'alcoolisme mais il fallait que je prenne des forces pour affronter la foule et les talentueux de The Black Keys. Une pinte en appelant une autre, j'avais trouvé le moyen d'être à l'heure pour le concert des Amerloc'.
La salle affichait complet ce soir là. Le groupe commença étrangement son entrée en matière, en jouant la carte des bonnes soupes de grand mères. En effet, le groupe ouvrit son set avec des titres de Thickfreakness (son eponyme), Rubber factory (Girl is on my mind, Stack shock billy, Busted, Art nice & gentle) ainsi qu'un vieux titre de The big come up (The Breaks) qui ont permis de faire la réputation du groupe, il y a de ça quelques années. La surprise fut d'autant plus grande, à l'écoute de ces compositions. Les deux compères s'en donnèrent à coeur joie, le public répondit présent et l'a durement montré, à chaque frappement de tambours ou riffs de guitares.
Puis le nouveau son des Black Keys, celui que tout le monde attendait, retentit dans la salle. En effet, le groupe a alterné les tubes de Brothers (Everlasting light, Next girl, Tighten up) à ceux de Attack & Release (She's long gone, Strange times, I got mine) avec une énergie impressionnante. Dommage que le set était trop court (1 heure et demie, seulement mais c'est la règle de conformité parisienne) et que le son de la salle faisait défaut aux compositions, car le groupe a remplit honorablement son contrat du 22 mars 2011.
The Black Keys assure en live comme en studio, et c'est un succès incontesté qu'on ne peut que féliciter.


Tracklist :

Thickfreakness
Girl is on my mind
The Breaks
Stack shock billy
Busted
Art nice & gentle
Everlasting light
Next girl
Chop & change
Howlin' for you
Tighten up
She's long gone
Ten cent pistol
I'll be your man

--Rappel--

Strange Times
I got mine

1 avril 2011

Explosions in the Sky - Take care, Take care, Take care

Artiste : Explosions In The Skyexplosions_in_the_sky_take_care_take_care_take_care_2011031
Album : Take care, Take care, Take care
Genre : Post rock aérien
Année : 2011
Note : 9,5/10 *Collector*


Explosions in the Sky a marqué de sa patte le post-rock, il y a déjà dix ans de ça, avec ces deux premiers efforts How strange, Innocence et The Earth is not a cold dead place. Les trois suivants sont nettement plus passées inaperçus en montrant des passages redondants.
A vrai dire, le monde du post rock a toujours été cruel. Le moteur du style a toujours été basé sur les mélodies et une rythmique innovante. Si les mélodies ne sont pas travaillées et/ou recherchées et que la rythmique est molle, l'ensemble ne prend pas. Et c'était ce qu'il se passait avec les deux précédents albums. Depuis quatre ans donc, Explosions in the Sky n'avait pas donné de nouvelles. On se doute pourquoi, quand on voit la densité et la qualité de ce nouvel album Take care, Take care, Take care. Le travail qui a été fait sur la production est vraiment titanesque, chaque instrument à eu une attention particulière (surtout le son à la batterie qui fait sortir les tripes de EITS).
Le disque s'ouvre sur le très bon Last known surroundings. Des cris aériens de guitares, une batterie militaire et des grandes envolés qui nous font voyagé exactement comme auparavant. On est, comment dire, chez nous, ou plutôt chez eux. On retrouve enfin, cette fraicheur et cette envie de fermer les yeux, pour rêver et se sentir emporter par leurs musiques (l'écoute au casque conseillée).
Trembling hands est un vrai bijou avec ces échos de voix, cette batterie indomptable, ces rythmiques et ces mélodies d'une rare intensité! C'est 3 minutes 30 secondes de pure bonheur. Be comfortable, creature se verra plus éthérée, alors que Postcard from 1952 choisira de donner ses émotions à travers une violence musicale impressionnante. Toujours en restant très mélodique, Explosions in the Sky arrivera à donner l'essentiel sur la fin du titre. Let me back in clôturera ainsi, et honorablement le parcours de Take care, Take care, Take care.
On en ressort la tête bourrée d'images, de rêveries et de mélancolies. Explosions in the Sky démontrera ces nombreuses ficelles sur plus de cinquantes minutes de musique aérienne. On en redemande, on en aurait presque envie de pleurer, tellement c'est beau et intense. Ils réussissent enfin à raviver l'envie qu'ils avaient su nous offrir à leur début. Take care, Take care, Take care est déjà, l'un des meilleures disques de l'année 2011.

Titres à écouter : Postcard from 1952, Trembling hands, Last known surroundings

Lien : http://www.myspace.com/explosionsinthesky
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Microfilm, Agora Fidelio, Zero Absolu, Godspeed You Black Emperor!, Envy, Foals, 31 Knots, Pelican

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31 mars 2011

I The Omniscient - Lost in Nebula

Artiste : I The OmniscientCover
Album : Lost in nebula EP
Genre : Metalcore/Experimental/Deathcore
Année : 2011
Note : 8,5/10


Les parisiens de I The Omniscient s'introduisent brutalement dans le milieu du métal français. Leur premier Ep est une vraie tuerie. Que ce soit pour la pochette ou les compositionsI The Omniscient assure avec Lost in Nebula.
Ils mélangent habillement, un son death à des gros riffs metalcore, sans oublier la sensibilité de l'expérimental. L'énergie présente dans chacun des titres impressionnent. L'intro Enter the void est à l'image de la pochette, fraiche et éthérée. La suite se fera dans la violence avec les très bons The parallel ou A hostile entity. Deux morceaux très intéressants qui mélangent aisément les plans death et hardcore. On pense aux mastodons du genre tel que Gojira, Between the Buried and Me ou encore All Shall Perish. Le groupe touche aussi à l'electro comme sur le refrain de Transcending reality.
I The Omniscient fait évoluer aussi, l'ensemble de son EP sur une ambiance aérienne avec de nombreuses coupures et passages electro/post-rock pour donner de la profondeur aux compositions. D'ailleurs, le dernier titre The Contemplation est un morceau instrumental concentré que sur les parties post-rock et electro.
Le jeune groupe parisien à de grandes ambitions quand on peut voir sur leur myspace "Nothing you ever heard". Même si cela parait un peu présomptueux pour un début, leurs ambitions semblent pouvoir tenir promesses. Des compositions pas forcément innovantes mais qui sont bourrés de bonnes influences. En espérant qu'ils continueront sur cette voie. 


Titres à écouter : The Parallel, A hostil entity, Transcending reality

Lien : www.myspace.com/itheomniscient
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Between the Buried and Me, Gojira, Mastodon, Hypno5e

26 mars 2011

The Strokes - Angles

Artiste : The StrokesThe_Strokes_ANGLES_cover_300x300

Album : Angles

Genre : Rock revival

Année : 2011

Note : 7,5/10

 

Après cinq longues années d’attentes, The Strokes revient enfin sur le devant de la scène rock internationale. Non sans mal, car les New Yorkais ont préféré faire part de leurs déboires entre eux que d'évoquer leur futur musical durant toutes ces années. Ce qui a notamment contribué à faire grandir la popularité du groupe. On a parlé aussi, pendant un temps d'un split (séparation pour les non anglophones). Julian Casablancas en a profité pour sortir un (mauvais) album solo, puis s'assurer une garde robe pour la décennie à venir avec les nombreuses pubs pour des marques de vêtements. Sans oublier aussi, les blagues potaches avec The Lonely Island (pour rappel, le titre Boombox).

En gros, JC et ces apôtres (facile, facile) s'amusaient au chat et à la souris, pour éviter de refaire quelques choses ensemble vu leurs différents personnels. Puis en 2010, les rumeurs racontent que The Strokes se consacre enfin au travail du prochain album. The Strokes nourrit les dires et profite de l’abcès pour informer les fans de l’avancement des travaux. La campagne de promotion misera sur le fait que Angles est le fruit d’une mésentente entre les membres (on parlera de mésentente positive).

S’ils en ont joué, promotionnellement, c'est que ce nouvel album a les qualités pour. Il est vrai qu'il en surprendra plus d’un, en bien et/ou en mal.

La redécouverte se fait par le très bon titre Macchu picchu avec ces riffs ska et ces envolées rock sur le refrain qui leurs vont si bien. Julian Casablancas utilise bien plus qu’avant des saturations sur sa voix nous laissant penser que celle-ci ressemble parfois à celle de Marilyn Manson. Le single Under cover of darkness est une belle pièce qu'on rangera au côté de The end as no end. Two kinds of happiness montrera l'envie qu'ont les Strokes, de rentrer définitivement dans la cour des grands. Les riffs aigus et glaciales des guitares, la voix écorchée et séduisante à la Freddy Mercury (Queen), l’utilisation du synthé et les refrains fédérateur font de ce titre un vrai bijou. De même pour Taken for a fool, qui, dès ces trois premières notes, devient l’addiction de Angles. Les riffs redondants ou le rythme progressif qui s’opère sur ce titre est tout simplement, jouissif. L’oisiveté de Call me back et le génialissime Life is simple in the moonlight apporteront aussi une bouffée d’air frais à la discographie des américains.

D'un autre côté, The Strokes accusent le coup avec des nombreux titres qui ressemble à des faces b du disque solo de JC. On sent des erreurs de parcours et d'inspirations que ce soit pour l'urgent You're so right, le rétro (immonde) Games ou le ressassé Gratisfaction qui reprend la construction de milliers de groupe de pop punk anglophone pour faire des singles. Sur trente cinq minutes et dix titres, ça fait un tiers de détritus qui ne passent malheureusement pas, inaperçu.

Malgré tout, Angles reste tout de même un bon disque, qui annonce un retour en forme du quintet new-yorkais. N'oublions pas que, rare sont les grands groupes à avoir eu une discographie sans faute et The Strokes ne coupe pas à la règle.


Titres à écouter : Macchu picchu, Taken for a fool, Under cover of darkness, Two kinds of happiness et Life is simple in the moonlight

Lien : http://www.myspace.com/thestrokes

Si vous avez aimé, vous aimerez surement : The Libertines, Rolling Stone, Iggy Pop, The Dodoz, The Ramones

 

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