The Prodigy - Invaders must die
Album : Invaders must die
Genre : Techno punk
Année : 2009
Note : 9/10
Après avoir
attendu près de 10 ans pour sortir Always outnumbered, Never outgunned,
qui était finalement mou (l'attente était trop longue par rapport à la qualité
de l’album).The Prodigy avait du mal à sortir la tête de l’eau. Liam
Howlett qui ne faisait plus rêver entre ses différents remix puis l’absence
de ces deux comparses alcoolico-cocainé-survitaminés que sont Keith
Flint (le type blanc qui a des yeux qui font peur) et Maxim Reality
(le rasta qui fait bouger la fosse comme jamais) sur AONO, on était en
droit de se demander comment The Prodigy reviendrait sur le devant de la
scène.
En 2009, Le
cerveau et les deux chanteurs reviennent avec Invaders must die, et de
très belle manière. Déjà on abandonne l’idée de refaire un Fat of land,
primo ça évite les déceptions et deuxio de pondre un album qui sortira dans 10
ans. Invaders must die se rapproche plus de Music for jilted
generation avec ces sons de beat sorti de jeux vidéos et ces synthés du
début des années 90’.
The
Prodigy nous fait savoir qu’ils ne sont pas revenus pour
faire joujou, mais vraiment pour foutre un gros bordel dans Le monde de la
transe. L’album regorge de morceaux plus excitants les uns que les autres.
Entre un Omen sous acide, un Take me to the hospital qui nous
fait sauter de partout, un Thunder rappelant le métissage de leur
electro avec le rock et le reggae comme sur l'album Music for jilted
generation. Warrior’s dance nous fait penser à ces tubes dance qu’il
y avait dans les années 90’ avec cette voix féminine nasillarde, on se laisse
prendre au jeu en bougeant notre boul’ dans tous les sens. S’en suit une pièce
maitresse de l’album, Run with the wolves, où on peut noter la présence
de Dave Grohl (Foo Fighters,Nirvana et dernièrement Them
Crooked Vultures) qui assomme la batterie de gros breaks, un Keith Flint
plus en forme que jamais et Liam Howlett nous pondant des beats
hallucinants. Run with the wolves est surement le titre le plus rock que
The Prodigy a jamais produit avec ces riffs de guitares en arrière plan. On a
le droit aussi à deuxième effet kiscool (sous lsd) avec un titre qui fait
figure d’ovni sur Invaders must die, Stand up n’a rien à voir
avec tout ce qu’on vient d’écouter, un morceau ultra décontract où on imagine
la scène du type qui part sur son yacht avec des bimbos, de l’argent plein les
poches et nous disant « je vous emmerde, je suis sous acide donc je
suis heureux ».
The Prodigy revient en grande forme avec Invaders must die et nous montre qu’on n’est pas près de les enterrer. Bien sûr on à le droit à des morceaux qui n’ont rien de novateur (Piranha, Colours ou Invaders must die) mais dans l’ensemble, ce nouvel album est un grand cru. On espère qu’ils continueront la drogue car ils n’ont pas fini de faire danser les amateurs de musiques sous acides.
Titres à écouter : Take me to the hospital, Omen, Warrior’s dance, Run with the wolves, Stand up
Lien : http://www.myspace.com/theprodigy
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