Betraying The Martyrs - The hurt, the divine, the light
Artiste : Betraying The Martyrs
Album : The hurt, the divine, the light
Genre : Deathcore, Metalcore
Année : 2009
Note : 2/10
Après s'être fait virer de son groupe (Darkness Dynamite), le mec à mèche Eddy et ses nouveaux comparses ont crée un nouveau groupe qui s'appelle Betraying The Martyrs,
qui se veut plus violent que leurs anciennes formations, dans une veine
plus death/black avec une petite touche emo quand même dedans (faut pas
déconner). Mais aussi parce que c'est la mode ces temps-ci, le groupe
se définit comme faisant du rock chrétien. Effet de mode ou plutôt une
nouvelle révélation?
Ce
type de revendication me fait grandement sourire, surtout en France,
j'ai du mal à comprendre, cet engouement vers le rock dit chrétien,
encore aux Etats-Unis, on peut comprendre, car les américains sont à
fond dans la religion et très puritains mais en Europe avec les
discours de Benoit seize(cent soixante quatre) plus que douteux et avec
ce qu'on apprends aujourd'hui sur les religions, la notion d'espoir et
de cette passion me laisse perplexe surtout en faisant du métal (qui il
est pour beaucoup de gens encore la musique du diable, les clichés
oui!). Ou d'une autre manière, il pourrait le nuancer comme le fait, The Arrs ou The Chariot et autres Norma Jean. Après avoir lu, quelques interviews, je me demande encore quel est l'intérêt de mettre ça sur leur curriculum vitae.
Bref, parenthèse fermée, parlons de l'album, car c'est un peu le but d'une chronique, non?
Betraying The Martyrs
donnent donc dans ce mélange actuel de musique extrême qu'on appelle le
deathcore, un style qui mélange de la double pédale (je ferai bien un
jeu de mot..), les grows (ici Eddy est connu pour son chant de porcinet qu'il utilisait chez Darkness Dynamite n'a pas changé), les chants clairs (c'est Victor, l'autre mec à mèches du groupe qui s'y colle), des guitares lourdes (rappelant ici du Gojira) et du synthétiseur pour donner des ambiances mystiques et sombres aux compositions.
On a le droit à des titres, plutôt sympa comme The Covenant ou The hurt,the divine,the light
qui sont rythmées avec une très bonne utilisation du synthé mais pour
ce qui est du reste, c'est très compact et on n'arrive pas à se dire si
tel ou tel morceau et mieux que tel ou tel autre morceau. De plus, le
groupe tape dans les clichés du genre en alternant les chants clairs et
des grows dignent des gorets de Poitou Charentes, et cela exaspère.
The Hurt, the divine, the light
est un EP qui a une grosse production mais qui manque cruellement
d'inventivité et de personnalité (on sent trop les influences). Malgré
ça, je suis sur que d'ici quelques mois, le groupe se fera connaître
internationalement, en se laissant guider par cette nouvelle mode de
groupes deathcore chrétiens et grâce aussi à leur look très fashion gay
qui m'insupporte de plus en plus. Le groupe me fait quelques peu penser
à des groupes comme Pleymo
qui surfait sur la vague néo-métal, il y a quelques années maintenant,
en misant tout sur la mode jusqu'à laisser de côté toute crédibilité.
Un groupe donc carré, efficace, qui a de l'énergie mais qui laisse de
marbre tellement c'est les compositions sont creusent.
Titres à écouter : The Covenant et The hurt, the divine, the light
Lien : http://www.myspace.com/betrayingthemartyrs
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : préférer Darkness Dynamite ou Admiral Arms pour la nouvelle scène française en matière de metalcore. Sinon dans le même registre à l'international, il y a The Devil Wears Prada