Darkness Dynamite - The Astonishing Fury Of Mankind
Artiste : Darkness Dynamite
Album : The Astonishing Fury Of Mankind
Genre : Metalcore Revival
Année : 2009
Note : 6/10
En seulement 2 ans, Darkness Dynamite a fait parler de lui à la manière de leur confrères de Admiral's Arms, en sortant leur EP Through the ashes of the wolves et un créant buzz énorme autour de
leur myspace.
Ils ont pu ainsi
tourner avec les grands noms du genre comme The Chariot, Bring Me The Horizon ou encore Job for a Cowboy. Ce début fracassant, leur a permis de signer sur le label Metalblade qui comprend déjà dans son écurie Unearth, Job for a Cowboy ou encore Cannibal Corpse. Autant dire qu'avec un tel support, DaDy
ne peut que faire du gros son. Malheureusement, c'est un peu la tête de
turc du métal français, notamment dû au fait qu'il porte une trop
grande importance à leur apparence et deuxièmement car l'ancien
chanteur Eddy était comique au possible avec ces vociférations de porcinet (wuiiiii wuiuuuuu). Aujourd'hui le groupe a viré Eddy qui sévit dans Betraying The Martyrs et l'a remplacé par Junior Rodriguez qui offre une fraicheur au groupe parisien.
Ce premier album est produit par Stéphane Burriez (ex-Loudblast)
qui s'y connait en gros son, d'ailleurs on a pu rien à envier à des
productions américaines, à part bien sur, des producteur qui ont une
touche personnelle (Ross Robinson par exemple) mais dans l'ensemble
c'est du lourd. Et pour The Astonishing Fury Of Mankind, DaDy a vu les choses en
grand. On commence l'album par Supernatural, un morceau très groovy et catchy qui ouvre , s'en suit les très bon Hell eve hate et Immersion inner nation
qui envoient la sauce et ça rouste sévère. Le groupe nous gratifie de
gros blasts,de solos très bien senti, qui rappellent parfois le trash
des années 80' mélangé à ce qui se fait actuellement comme sur 15$ ou Vices. Étonnement, on se retrouve à
bouger la
tête dans tous les sens.
DaDy nous montre du bon et du moins bon. Déjà, on sent trop les influences de Gojira surtout sur les interludes que sont A simple tast of.. et The Everlasting grace of mind ou encore sur le morceau Chasing inside. Et cette influence trop prononcé gâche une bonne partie de l'album. Parfois aussi on pense pour le chant, à Dagoba mais rien de bien grave de ce côté là. Non, le gros problème c'est qu'on pense beaucoup trop à Gojira et c'est leur défaut majeur à Darkness Dynamite car en dehors de ça, ils ont des morceaux vraiment jouissifs.
En somme,
DaDy
s'en sort pas si mal avec son premier album contrairement à ce qu'on
peut dire, ici et là. Le groupe a changé en bien depuis leur EP, en
changeant leur façon de composer. Un rendu moins tape à l'œil pour les
emo-boys et montre que le groupe c'est sorti les doigts du cul en
faisant du métal certes facile, mais qui à cette sauce particulière "old school" qui est nettement plus intéressante que de sortir un album de
deathcore des plus anonymes. Le tout est terni par cette forte
influence gojirienne, mais sinon l'album s'écoute bien, reste à
savoir s'ils seront évolués et dominer leurs influences. Réponse au
prochain album.
Titres à écouter : 15$, Vices, Immersion inner nation, Hell eve hate
Lien : http://www.myspace.com/darknessdynamitemusic
Si vous avez aimé, vous aimerez surement : Gojira car faut quand même comprendre la comparaison que j'ai fait dans la chronique et des groupes français bien de chez nous qui derouillent pas mal comme Admiral's Arms, Hewitt, Vera Cruz, L'esprit du clan ou The Arrs